Sophie LEMONNIER
Ahhhhh , Sophie ............
Sophie est une femme riche, belle,
charmante, attentionnée, et ce qui ne gâte rien, intelligente
(bon, c'est pas toujours facile de se décrire, mais encore
moins de décrire les autres). Accessoirement, Sophie est
aussi l'amie de Hugues.
Evidemment, elle a rencontré
Hugues sur un bateau à voile, car elle aime aussi naviguer.
Ses endroits préférés: l'UCPA...... Mais non:
la Corse, la Bretagne ("mais c'est trop facile car c'est chez
wam!!") et le sud de la France.
Sophie est partie faire une petite
étude zoologique au Cap Vert du 03 au 23 septembre 2008,
et elle publie aujourd'hui les résultats de sa recherche
sur ce site.
Etude Zoologique au Cap
Vert
De retour du Cap Vert, quelques
mots pour vous rassurer sur nos navigateurs qui se portent très
bien et, comme on s'en rend compte vu le nombre d'heures d'avion
pour les rejoindre, commencent à être bien loin. Hugues
ou Cyril vous feront eux-mêmes part de leurs dernières
aventures dans ce pays et pour continuer sur la tradition de la
lettre sans interférer avec leur récit, quelques lignes
sur un sujet qu'ils n'aborderont sans doute pas ou peu :
les bestioles du Cap Vert.
La mouche du Cap Vert
Des
hôtes inattendus se sont invités à bord de Ratafia
: des mouches.
Sujet a priori banal pour nous
autres européens : un instant de concentration et un bras
armé d'un journal viennent en général à
bout de la bestiole perturbatrice en quelques secondes. Eh bien
au Cap Vert, ce n'est pas si simple.
Imaginez un petit déjeuner délicieux qui se prépare
: l'odeur du café, la confiture de papaye achetée
à une mamie locale, le pain frais. Appétissant. Sauf
que ce tableau idyllique de bonheur domestique devient en quelques
minutes un enfer : ce n'est pas une mouche voletant paresseusement
qui vient vous irriter légèrement, mais un escadron
d'une quarantaine d'individus excités qui passe à
l'assaut. Une première mouche goûte la confiture de
votre tartine à quelques centimètres de votre oeil
d'abord incrédule de tant d'audace, tandis que d'autres se
désaltèrent dans votre café et qu'une petite
dizaine déguste avec entrain votre pain.
Vous passez naturellement à la phase de répression.
Mais, alors que la chaleur provoque chez la majorité des
êtres vivants du Cap Vert une lenteur plutôt prononcée,
la mouche a été, de manière très surprenante,
épargnée par le phénomène, voire même
dopée par rapport au modèle européen. Pour
ma part, et à mon grand regret, je n'ai jamais réussi
à en tuer une. Et c'est le geste brusque et l'oeil hagard
et exorbité que vous vous empressez de terminer votre petit
déjeuner avant de capituler en fuyant vers l'extérieur.
Le moustique
Alors
que la sérénité relative revient du côté
des mouches à la tombée de la nuit, un autre insecte
affirme son intérêt pour l'européen : le
moustique.
Il sort alors de son petit buisson
et repère le touriste, tranquillement installé à
la terrasse d'un café pour déguster une petite bière
salvatrice après la chaleur écrasante de la journée.
Le moustique est bien moins rapide
que la mouche et c'est avec délectation que vous l’écrasez,
vous vengeant ainsi par la même occasion de l'humiliation
subie lors de la défaite contre les mouches.
Mais vous découvrez le lendemain,
qu'une fois de plus, vous avez été vaincu par l'insecte
en comptant vos piqûres rouges et boursouflées. Ce
qui permet d'effectuer quelques constatations scientifiques sur
les goûts des moustiques: un record de 13 piqûres dans
le cou de Hugues semble indiquer qu'ils aiment la gastronomie belge.
Le requin
Vous
l'avez constaté, l'insecte au Cap Vert n'est a priori pas
l'ami du visiteur. Mais un autre danger autrement plus grave rode
dans les mers : le requin.
Différentes espèces
de requins sont représentées : des petits requins
inoffensifs mais également des requins tigres, mangeurs d'homme
(je vous tiens en haleine, là?).
Mais les informations circulant
sur les requins sont a priori rassurantes : le requin n'aime pas
le goût de l'homme, y compris belge contrairement au moustique,
ce qui est une bonne nouvelle. Par contre, le requin n'est pas à
l'abri d'une méprise : il peut confondre un pêcheur
sous-marin avec ses prises si ce dernier les a attachées
à sa ceinture ou bien être excité par l'odeur
du sang lorsque des poissons ont été vidés
dans l'eau. Mais nos navigateurs sont prudents et n'ont pas attiré
de requins lors de leurs chasses et baignades.
Voila, mon petit sujet sur le Cap
Vert se referme et c'est le coeur lourd que je regagne la France...
Sophie
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