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Bernard DELWARDE
Architecte bien connu à Bruxelles, Bernard n'en est
pas moins le Professeur Tournesol de la navigation. Quand
il ne fait pas tomber ses lunettes de vue à l'eau,
c'est le vent qui lui chipe sa casquette, ou il s'étale
dans le cockpit, ou encore son téléphone portable
disparaît dans un taxi ou un restaurant.
Car Bernard est un fin gourmet et aime la bonne chère.
La cambuse n'a aucun secret pour lui, il est le roi des
foies de lotte poêlés et de beaucoup d'autres
délices.
En navigation lors du convoyage Lorient Dunkerque, déséquilibré
par l'assaut d'une vague, il a essayé de casser le
poêle à fuel en se jetant dessus, et en se
brisant accessoirement 1 ou 2 côtes. Bref, avec lui,
c'est l'ambiance et les fous rire garantis.
Il sera aussi du voyage, sur la traversée de l'Atlantique.
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Visite à Salvador de Bahia
fin octobre 2008
Gene
et moi sommes arrivés le samedi 25 fin de matinée
à Salvador après avoir passé une nuit
à Francfort. 11 heures de vol, c'est long et les hôtesses
n'ont plus la délicatesse d'antan.
Hôtel et reconnaissance des marinas. Visite du centre
historique.
Salvador est gigantesque (3 millions d'habitants) situé
sur un cap entre la baie de Salvador et l'océan Atlantique.
La partie basse où se situent le port, les 2 marinas
et les services portuaires est reliée à la partie
haute où se trouve le 'Centro Historico" avec
les édifices religieux (cathédrale) et toutes
les constructions du 17 ème par un élévateur
ainsi qu'un funiculaire. Le centre historique est tout à
fait sécurisé, le reste un peu moins. Notre
hôtel se trouvait de l'autre côté du cap
sur le litoral où les plages sont envahies le week-end
et même le lundi.
Lundi 27/10 : sms de Hugues nous informant
qu'il sera là vers 17 heures. Le soleil se couche très
rapidement à cette heure là, mais nous étions
là pour les voir arriver. Ils s'étaient tout
d'abord trompés et se dirigeaient vers la marina privée
alors que nous faisions de grands signes. Heureusement Gene
à pu profiter de l'installation radio de la capitainerie
pour les appeler directement. Les Brésiliens sont d'une
gentillesse extraordinaire; Ils ont le goût de la vie.
Les deux navigateurs sont en pleine forme et Carin qui leur
a préparé du pain frais tous les matins de la
traversée est très drôle.
Mardi
et mercredi: formalités administratives et
recherche de cartes marines le matin puis dîner brésilien
et visite de la ville avec recherche de maillots brésiliens
pour Hugues qui est toujours avec son short qui commence à
dater. Nous parvenons à le convaincre d'adapter un
nouveau look. Cyril : cool!
Départ jeudi pour l'Ile des Frères
située dans la baie de Salvador. Ile déserte
magnifique, lors du débarquement, le moteur de l'annexe
ne parvient pas à démarer mais ils peuvent le
démonter, sécher le carburateur et le faire
repartir, ils sont devenus des "pros" de la mécanique.
Nous apercevons une tortue. Nage et barbecue le soir sur la
plage, les saucisses qui tombent sur le sable blanc aussi
fin que de la poussière sont tout à fait croquantes
. Poker, puis Cyril chante les chansons qu'il a apprises durant
la traversée. Hugues a décidé d'apprendre
la guitare, d'écrire un livre. (Au retour, ils pourront
tout faire!)
Le lendemain, tour de l'île à
pied. Les puces d'eau par milliers, la chaleur 30° comme
l'eau, c'est Robinson Crusoé. Nous rentrons dans l'après
midi et découvrons l'entrée de Salvador la nuit.
Epuisés, Gene et moi devons rentrer à l'hôtel.
Le samedi 1 novembre, ils viennent nous rejoindre
à l'hôtel pour reprendre durant une journée
des "habitudes occidentales" et nous devons leur
dire au revoir le soir pour rejoindre l'aéroport. Formalités
brésiliennes tranquilles et les hôtesses toujours
aussi désagréables. 11 heures de vol et demain,
école pour Gene et réunion de chantier pour
moi.
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