Guillaume LAIGLE et Yohann CAILLEAU
Organisateur de fêtes
et Fournisseur informatique
Salut,
nous c’est Guillaume LAIGLE (à gauche) et Yohann CAILLEAU
(l’autre), deux marins marrants (plutôt marrants que
marins d’ailleurs) et potes de Cyril. Tout comme Cyril nous
bossons chez REGIONAL et sommes également basés à
Strasbourg où nous nous sommes connus.
Très vite nous avons constaté que ce petit nouveau-venu
partageait les mêmes passions que nous: whisky, bonne bouffe,
musique assourdissante, re whisky, filles, et un dernier whisky
pour la route. Bref, le gars bien quoi.
C’est ce que nous pensions jusqu’au jour où il
nous a fait part de son projet de tour du monde à la voile.
Alors là on s’est dit « il est complètement
fou ce mec, sympa, mais fou» . Nous avons mis ça sur
le compte du whisky sans vraiment nous douter qu’il était
sérieux. Et bien si il l’était bien ! (fou).
Bon
après tout, c’est cool d’avoir un pote un peu
allumé, surtout quand il a un voilier de 14 mètres.
Il va bien finir par nous inviter dessus. Avec une cambuse bien
achalandée, du soleil, des bonnes parties de pêche,
une mer pas trop agitée et quelques copines sympas, y’a
moyen de rigoler.
Croyez-vous qu’il l’a
fait ? Et bien oui, il l’a fait !!
Enfin il l’a fait…
Disons qu’effectivement la cambuse était remplie full
alcool, mais pour le reste y’avait pas. Bon bah, le soleil,
non plus, c’est sûr y’en avait pas: faut dire
qu’on s’attend pas trop à avoir du soleil quand
on part à RIO en général, mais bon on aura
au moins fait des économies sur la crème solaire (on
peut pas en dire autant sur les caipirinhas).
Pour la pêche c’est
simple, si on avait dû compter dessus pour bouffer on serait
morts, et pourtant c’est pas faute d’avoir essayé.
D’ailleurs on a tout essayé pour les choper ces poissons
qui nous tournaient tout le temps autour de la coque, comme pour
nous narguer. Au bout de la ligne on leur a proposé de tout
:
- les vers: ils n’en voulaient
pas
- le pain idem
- le fromage non plus
- la saucisse ça ne leur
plaisait pas
- les lardons (bande de criminels....)
- le maïs
- le jambon…
Tout
y est passé et pas un poisson n’a mordu. Pour la pêche
à la traîne rien non plus. Mais j’ai appris via
cet excellent site qu’une dorade coryphène avait bien
voulu se sacrifier le lendemain de notre départ.
Pour la ballade
en mer tranquille, pépère, on repassera:
Première
traversée : RIO DE JANERO vers ILHA GRANDE.
Au début, ça allait, quand on était dans la
baie de RIO on rigolait bien avec Guillaume, on était les
capitaines du bateau on se prenait en photo à la barre, on
buvait des cafés (au passage, évitez les cafés
de Cyril avant de prendre la mer ; ça vous réveille
un mort, mais ça vous tue le ventre ; surtout avec leur petite
cafetière italienne, mon dieu, j’ai jamais bu des cafés
aussi costauds!). C’était vraiment sympa, y’avait
des vagues qui nous poussaient et faisaient surfer le bateau et
Guillaume et moi nous faisions «ooOOh ça bouge ! »Et
c’était drôle.
Après
on n’a plus du tout rigolé. Le temps s’est couvert
(comme d’habitude) et là, les vagues elles faisaient
pas que de nous pousser gentiment et le bateau, là, il bougeait
vraiment. Alors le Cyril et le Hugues, eux, ils étaient ravis
parce que le bateau il allait super vite (des pointes à 13-14
nœuds si mes souvenirs sont bons) mais Guillaume et moi on
n’était pas top top. Nous n’avons pas vomi (c’était
limite des fois) mais pas vu grand chose de la traversée
car le seul endroit où nous nous sentions bien c’était
dans la couchette. Résultat : 8h de navigation dont 6h passées
dans la couchette à dormir, complètement K.O.
Deuxième
traversée: ILHA GRANDE vers PARATI.
Bon
bah même chose. Au vu de tout ces évènements
et conditions climatiques, nous n’en voulons pas à
Cyril d’avoir omis les quelques copines sympas. Quoi qu’il
en soit, Guillaume et moi avons passé un séjour mémorable,
même si la mémoire nous fait un peu défaut (satané
caipirinha !!! ) et nous remercions bien fort Hugues et Cyril d’avoir
bien voulu nous faire partager un bout de leur aventure.
Ce fut pour nous
nos meilleures vacances.
A bientôt
les gars et bon vent.
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